Besançon (25). Dix des élèves pris en otages de retour à l'école

Besançon (25). Dix des élèves pris en otages de retour à l'école

Dix des 21 petits élèves pris en otages dans leur école maternelle, hier matin, à Besançon (25), ont repris ce matin le chemin de l'école.  Le preneur d'otages, un jeune homme de 17 ans demeurant dans le quartier, est toujours en garde à vue dans une chambre sécurisée du CHU de Besançon.

Lire également :
> Besançon : le coup de folie d'un ado
> "Distinguer la peur et le traumatisme"

Dix des 21 élèves de la classe de moyenne section de maternelle de l'école publique Charles-Fourier de Besançon sont de retour à l'école ce matin en compagnie de leur institutrice Nathalie Roffet. Une institutrice dont le comportement a été qualifié hier d'exemplaire par le ministre de l'Education Luc Chatel arrivé sur les lieux de la prise d'otages, hier peu avant midi.

"J'ai vomi ce matin"
L'enseignante a avoué ce matin que la nuit dernière avait été difficile et qu'elle n'avait pas beaucoup dormi. "Je souhaitais que les enfants reviennent, c'était important, pour me voir, pour voir la classe rangée", a-t-elle expliqué avant de reprendre en charge ses petits élèves dont certains ont été gardés en otages près de 4 h hier matin. L'une de ces enfants, une petite fille âgée de 3 ans, présente ce matin, avouait qu'elle avait eu mal au ventre et qu'elle avait vomi avant d'aller à l'école, rapporte l'Est Républicain.

Goûter de Noël reporté
L'institutrice a par ailleurs indiqué qu'un goûter de Noël était initialement prévu aujourd'hui à l'école mais qu'il avait été reporté à la fin de semaine en raison des circonstances et parce que les élèves n'avaient finalement pas pu fabriquer hier les gâteaux qui devaient être servis aujourd'hui !

Le preneur d'otages toujours en garde à vue
Quant au preneur d'otages, un jeune homme de 17 ans, psychologiquement fragile, il est toujours en garde à vue dans une chambre sécurisée du CHU de Besançon où il avait été transféré hier après son interpellation peu avant 13 h par des policiers du GIPN de Strasbourg.